LA JOURNEE INTERNATIONALE DE L’ENFANT AFRICAIN
16 juin
Le cas du CAMEROUN « pays en voie de développement »
Le phénomène de ‘’développement ‘’se fait connaître dans le monde entier depuis déjà très longtemps. Approximativement après les années 70, il commence à envahir progressivement, les pays occidentaux d’abord et certains pays africains ensuite.
En effet, parlant de l’Afrique, le Cameroun ‘’pays en voie de développement’’, comme d’ailleurs beaucoup d’autres pays, a vécu à sa façon ce courant de développement.
Mais ironiquement ce développement ou progrès technique (création des routes, mise sur pied des infrastructures, croissance des entreprises, Evolution de la mode, Invention du téléphone portable…etc.), entraîne à mesure qu’il grandit tout l’effet pervers qui va avec (capitalisme destructif, perte du sens des priorités et des valeurs morales, cupidité, insécurité). Et cette dualité autour du phénomène de développement s’est très bien illustrée, même dans les pays développés.
Il est important de se rappeler le récent meurtre du musicien sud africain Lucky DUBE, assassiné à 43 ans par une bande « d’individus ». Il est clair que dans un contexte où le développement entraîne l’amour de l argent et du pouvoir, les réelles valeurs morales et l’éthique n’ont presque plus leur place ; et du coup la cupidité nourrit l insécurité et la délinquance juvénile.
Dans un pays comme le Cameroun, où le processus de développement connaît une lenteur flagrante, cette délinquance prend une telle ampleur ; non-maîtrisée, elle pourrait rendre la vie carrément impossible.
Un appel est donc lancé, tant à l’ endroit de l’ETAT que des autres unités constitutives du pays(les ménages, les entreprises, les écoles…etc.), pour, ne serait ce que ralentir ce fléau qui mine la sociéte.Il est impératif que des méthodes soient utilisées, des moyens trouvés et des fonds débloqués pour relever ce défi.
Des raisons directes ou indirectes, associées à la délinquance juvénile, il en ressortirait :
---Chômage
---Drogue
---Pauvreté
---Cupidité
---Décès ou l’Absence d’un ou des parents
---Maltraitance au sein de la famille
Etc.
Il faudrait plutôt reconnaître que l’ensemble des désirs et des envies suggérés par le développement (télévision, nouvelle technologies), reste la principale origine du désordre social qui règne dans les villes.
D’une part, une resocialisation de l’individu devrait être envisagée ; elle pourrait se matérialisée par une sensibilisation sur les valeurs fondamentales et ce à travers l’adhésion au mouvement associatif et d’autre part un suivi simultané de tous les contours du phénomène de développement doit être réalisé.
Il pourrait alors être espéré une atmosphère où il fait mieux vivre.
Par BENDJAKA EMBOCK Estelle Yolande
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